Petites danses neuronales

Guidé·e·s par la danseuse et chorégraphe Florence Martin et Estelle Cabrillac, médiatrice scientifique, les élèves sont amené·e·s à découvrir le fonctionnement du cerveau en lien avec le corps qu’il habite tout en l’expérimentant à travers la danse.

En endossant les rôles d’observateur·ce·s et d’expérimentateur·ice·s en mouvement, elles et ils se forgent un savoir déductif au fur et à mesure des séances thématiques pour déconstruire progressivement les neuromythes liés au stéréotypes de genre et ainsi mieux vivre ensemble, se comprendre et s’accepter dans leurs diversités

Déroulé des séances :

• Séance 1 : Appréhension de l’espace et expérimentation des sens
• Séance 2 : Schéma corporel et proprioception : dialogue entre corps et cerveau
• Séance 3 : Relation entre corporéité et gravité
• Séance 4 : Expérimenter le rythme et la coordination
• Séance 5 : Comprendre le fonctionnement de la mémoire et son lien avec les émotions
• Séance 6 : Travail sur la mémoire, la coopération en lien avec le monde de la recherche
• Séance 7 : Préparation de la restitution publique
• Séance 8 : Restitution publique

Nous avons récemment clôturé le projet « Les Petites Danses Neuronales », qui s’est étalé sur huit séances. Ce projet a permis aux élèves de mieux comprendre le fonctionnement de leur cerveau, à travers des thématiques variées combinant explications scientifiques et exercices de danse, rendant ainsi l’apprentissage à la fois ludique et instructif.
Les supports pédagogiques fournis étaient de grande qualité, les interventions très bien organisées, ce qui a facilité la mise en œuvre du projet pour moi, l’enseignante. Ces moments en classe permettaient de préparer les prochaines séances, de remobiliser les élèves dans le projet et de consolider le vocabulaire abordé. Estelle et Florence ont fait preuve de bienveillance tout en maintenant une exigence nécessaire au progrès des élèves.

Elles ont su adapter leurs interventions avec soin pour répondre aux besoins spécifiques de la classe, composée en majorité d’enfants issus de milieux défavorisés et éprouvant des difficultés, notamment linguistiques. Leur approche a permis de faire venir la culture scientifique et artistique à des enfants qui n’ont généralement pas accès à ces ressources, leur ouvrant ainsi les portes vers de nouvelles connaissances et la découverte des métiers de chorégraphe et de médiateur scientifique. Le moment fort du projet a été la représentation devant les classes de grande section de l’école. Les élèves étaient très enthousiastes et cette expérience leur a non seulement permis de travailler leur confiance en eux, leur mémoire, mais aussi de développer de nombreuses autres compétences. En résumé, ce projet a été une belle aventure que je recommande aux autres classes.